La revendication du droit de vote des femmes est apparue en Angleterre et dans les pays industrialisés à partir du milieu du XIXe siècle avec les suffragettes. Pacifistes, elles essayaient d'influencer directement le gouvernement par le biais de pétitions.
Las de ne voir aucun changement, un mouvement alternatif est créé en 1903 : l'Union sociale et politique des femmes (WSPU), dont les membres seront appelées les suffragettes.
Au lieu de la persuasion pacifiste des suffragettes, jusqu'alors inefficace, elles préfèrent les actions militantes pour conquérir leurs droits politiques : "Des actes et non des mots" (Deeds not Words) devint leur slogan.